1. |
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Les émotions cogitent
La pensée s’agite
L’organisé se mêle avec l’inattendu
Et la découverte, le soudain viennent entre les mains
De qui le voudra bien
Cette métamorphose du refus de l’espoir
Prend l’existence dans l’arrosoir
À la sècheresse des mentalités actuelles
Le désert, cette grande merveille
Maintenu sous la pluie jusqu’à la fin des jours
De quoi nourrir n’importe quel secours
Car la bouffe lucide deviendra la source de ma spiritualité
Et toujours pour souper i’aura mon met préféré
Des idées épicées à l’absurdité
Par la suite, la révolte s’élance
Ne jamais faire le saut en une quelconque croyance
Être ouvert, en même temps bucké
Considérer tout, mais sans dupliquer
Seules règles à respecter
Celles de l’insensé
Et p’t-êt’ un peu d’ ponctualité
Parc’que j’suis toujours à l’heure dans mes rendez-flous
La vérité m’appelle, mais comment et où ?
Le seul moyen est-il devenir fou ?
Le seul chemin est-il devenir fou ?
Donc, sans tact, ni humaniste, ni macaque
La passion prend sa place en troisième étape
Amour pour-ci et pour-ça
On sait plus on en est où, mais ça dérange pas
Car j’ai compris pour qui et pourquoi
J’s’rais toujours avec mes court à long termes meilleurEs amiEs etc… etc…
Sinon j’aurais ma cabane dans l’fond d’un bois
Mes patates et mes oignons
Et même p’t-êt’ une vache comme Thoreau
Auto-solo comme Thoreau, auto-solo comme Thoreau
Pois, patates, oignons dans l’fond d’un bois
Les émotions cogitent
La pensée s’agite
L’organisé se mêle avec l’inattendu
Et la découverte, le soudain viennent entre les mains
De qui le voudra bien
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2. |
Amilluminations
05:29
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Ah ! Ah ! comme elle est belle
Mais derrière ses grands yeux
Elle est tellement cruelle
Elle n’imagine même pas que j’la constitue
Et même si je m’en vais j’en fais toujours partie
Elle a toujours besoin d’un tiers
Et c’est chez lui qu’elle cache sa misère
Elle nous voile ça en-d’ssous d’son linge
Mais quand elle n’en a plus je vois tout ça malsain
Ah ! et je sais pas pourquoi
Je sais pas pourquoi j’suis pris avec toi
J’irai encore là-bas vivre d’autres malheurs
Mais dommage qu’tu y sois déjà chaque fois ça m’émeut
Ah ! Ah ! comme ça fait mal
De savoir qu’un jour on réduit à normal
Que tout ce qui est moi est quelque part en toi
C’est une chose que j’sais qui fait qu’j’haïs juste à point
Ah ! et c’est quoi le pire
C’est que j’veux m’enfuir et continuer de vivre
Et puis pour comprendre ça, ça m’a pris beaucoup d’temps
Et des amilluminations qui savent qu’on peut pas créer sous ton toit social
Société, dans tes dualités
Société, faut apprendre à voyager
En de courts instants, en de courts moments
Et maintenant, c’est le temps d’partir
On va te quitter pour p’t-êt’ mieux rev’nir
Société, on se reverra
Après nos voyages qui se chantent comme ça…
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3. |
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J'ai la mémoire, comme un stroboscope/
Notre jeunesse sent le dessous de lavabo et à un goût d'détergeant/
J'ai beau me torde la matière grise comme une ''moppe''/
Malgré ça tout se qui en dégouline s't'un film muet noir & blanc/
Un souvenir d'un pas grand chose, une pellicule défraichis/
Scénarisé par Bukovski, réaliser par Takashi Mikee/
J'sais pas trop s'que Kafka christ là dedans/
Mais i' parle de bibite dans ta tête et p'is d'un cafard géant/
Les figurants ont tous(tes) le même sourire ''fake'' dans face/
Y'a pas de chronologie, c'est filmer ''low budget'' à l'arrache/
Y'a des défaites, quelques victoires/
''Days of love and nigths of war''/
Des nuits noirs à faire de la blanche, et dessiner les contours/
D'un monde auquel on voudrait peut-être bien croire/
Sans proprio, sans patron et puis l'espoir qu'un jour/
À notre tour on leurs fera vivre la nuit noir/
À toutes cette flicailles et leurs maîtres qui tournent au dessus de nos vies comme des vautours.../
Ceux qui font en sorte qu'on passe nos vies à genoux, à se flageller su' un banc d'église/
À quatre pattes à faire le beau(belle), et donner la patte pour un boss/
Le ciel, la retraite en guise de carotte est de mise/
Pour qu'on avance comme des mules, vers la mort la tête basse/
Ceux qui veulent qu'on trahisse nos principes en échange d'un peu de confort/
Pour s'faire chanter des berceuses par un vendeur de REER/
P'is dans un lit un peu douillet, au crépuscule de la mort/
Se faire border dans un hospice parce que la camarde est en retard/
Se réveiller au bout d'une vie avec les rides dans face/
Les regrets les espoirs enfouit qui te sillonne la carcasse/
D'avoir apprivoiser des illusions et d'étreindre des fantômes/
Égrenant le même chapelet de mensonge répéter sans cesse depuis qu't'es mômes/
Ceux qui sont les flics dans ta tête, qui te font danser par la peur/
qui disent ''dans vie faut être heureux p'is rentre à l'heure''/
Mais si même dans cette routine tu y trouve ton bonheur à toi/
Toutes la violence réside dans cette impression que t'as d'avoir le choix.../
La seule morale du scénario, c'est de déconstruire la leurs/
Avec une intrigue dramatique, des bombes, des cris, des pleurs/
Je connais pas le dénouement de l'histoire, ni la fin ni les moyens/
Faudrait brûler leurs livres d'histoire pour peut-être qu'à la fin/
Réinventer la nôtre sur les cendres de l'ancien/
J'te dis qu'il n'y a pas 1936 solutions/
Et si la genèse du nouveau monde commençait par une explosion ?/
Des idéaux en bouteilles qui exposent comme un soleil/
En mile ions d'espoirs et d'artifices/
De vivre dans un monde où il n'existerait pas de police...
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4. |
T'avais Raison
05:33
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T’avais raison môman
C’est d’la marde d’êt’ marginal
Quand tout l’monde se définit mal
Quand le bum qui’est dedans ta tête s’fait traiter d’hippie
Par un vieux punk plein d’studs qui a plus l’air d’un junkie
Comme toé à temp-partiel sans ordre de pimp comme une pute
Dépendants tendent tous vers le même but
T’avais raison môman
C’est d’la marde d’êt’ marginal
Quand tout l’monde cherche à se faire mal
Quand le poète s’fait péter ‘a yeule qui s’fait traiter d’artiste avec une guit’
Par un douchbag d’un club qui’aime pas la même musique
Comme les peaux bleu-blanc-rouge avec lacets vert ou violet
Comme néo-nazis et antifa sont politiciens
T’avais raison môman
C’est d’la marde d’êt’ marginal
Quand tout l’monde se définit mal
Quand le poudré qui promène ses chiens, i’traîte de fils de bourges pa’ce t’as un violon
Quand c’est l’busking qui sert à ramener tes clopes
Pi comme d’adon vous vous croisez, devant l’dumpster vot, garde-manger
Mais on s’aime pas, s’quon aime c’est ses herbes à fumer ou c’qui nous rent’ dans l’nez
T’avais raison môman
C’est d’la marde d’êt’ marginal
T’avais raison môman
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Tintamare Montréal, Québec
Un théorème soulignant les particularités multiples d’un groupe de musique courant du prog-‐rock acoustique au post-‐folk réfractaire, sous une formule rythmique effrénée catalysée par des corps conducteurs dansants. Un phénomène largement observable par écoute, dont la scène est le laboratoire ... more
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