1. |
Nos familles élargies
04:52
|
|||
Ça fait déjà un p’tit bout'
qu’nos amiEs sont plus que notre famille
Plus que celles nucléaire où l’doute
s’installe dans un amour sanguin qui m’cille
Dins oreilles ç’sonne pas ben,
même si i’aiment c’qu’on fait ç’change rien
Pa’ce qu’anyway on l’sait ben
la reconnaissance sociale, on en a trop d’besoin
(Refrain)
Si c’tait pas d’nos familles élargies
on aurait l’impression de r’faire le monde
Sauf que, quand j’me r’trouve encore à faire encore le décompte
Mes vieux potes on peut-être pas compris
(Variantes)
Même mes gènes j’sais pu c’que ça veut dire
I’croient tu qu’on fait juste d’la zizik
I’voient tu que c'qu’on dit on l’vit
I’nous empêchent d’stopper l’hémorragie
I’doivent s'dire qu’on aime être mal pris
Maintenant qu’on mange tout seuls nos croûtes
pis qu’notre seule loi alterne la survie sociale
Qu’on tente juste d’se r’mettre debout'
en produisant nous-mêmes c’qu’on juge utile
Dans l’pareil, pas pareil,
ensemble on réduit les biens matériels
Et de croire qu’on veut juste paraître
S’rait complètement nous prendre pour des abrutis
Comprenant un tant soit peu c’qui nous globalise
Prônant une soi-disant directive stricte de vie
« Allez tous et toutes vivez comme on vit » - Non!
(Refrain)
Et si ces mots tout doux
Tu penses qu’i’sont pour toi
Eh! lâche le garde-à-vous et arrête d’les aimer
T’sais on est pas obligé d’connaître toutes vérités
Celles personnelles mènent fais-en ta propre idée
Sinon un jour tu s’ras tout seul l’absolu dans ta gueule
Sans vraie famille plus rien à bâtir
|
||||
2. |
Diaspora dialectique
04:26
|
|||
Yeh! They got you all around your head but one thing they surely don’t got is a hand on your soul
Yeh! They got me all around my dreams but one thing they surely don’t got is a hand on my mind
Chacun choisit son camp pour combattre la vie
Pas celle qui est vécue, non mais celle qui est prescrite
Y’a des millions d’armes pour se défendre
J’sais pas si la majorité l’sait et puis quand même se rend
Nous notre arme c’est notre bruit, c’est pas c’qui’a d’plus de tact
Moins stratégique qu’la défensive nous autres on passe à l’attaque
Avant d’être échec et mat bouffé par les pions d’over qui sortent d’leur sac
Pis après on r'jasera pour jouer une game sans case
Fait qu'une chance qu’on est conscient qu’on a des armes qu’on est en vie
Parce qu’avant tout on sait qui faut qu’ça tue pour que ça vive
Sont partout autour i’pensent nous dire quoi faire
I’ veulent le progrès, mais i’auront pas mon être
I’ gagnent dans l’concret, mais jamais dans l’idée
Anyway si tout l’monde avait la bonne comment qu’on f’rait pour l’unifier
Ouais c’t’un gros free-for-all qui nous coûte ben ben cher
Les marginaux, la classe moyenne et le monde des affaires
La vie est p’t-êt’ juste physique et pis y’a rien au bout'
Reste que quand l’esprit lucide est vif i’fait d’la critique su' toute
Fait que reclus sur toi-même, i’ t’ font peur te gèrent de l’extérieur
Mais ensemble jamais non jamais i’ nous achèteront l’intérieur
Jamais! Non, jamais!
Yeh! They got you all around your head but one thing they surely don’t got is a hand on your soul
Yeh! They got me all around my dreams but one thing they surely don’t got is a hand on my mind
|
||||
3. |
Tesla
00:21
|
|||
4. |
Downtown
04:22
|
|||
Downtown, what the hell is going on, Downtown
J’médite en regardant mon ombre assis dans un parc
J’me dis qu’le soleil se sert de moi comme obstacle
Pis observer l’contraste de mon corps en reflets inversés
C’t’assez pour me dire qu’y a une bonne moitié de moi qui est éclairée
C’est sûr c’est l’été et y’a une chose qui’est claire
C’est que tu vois ton ombre ben plus souvent qu’en hiver
Sauf Downtown, le monde sont ben trop en amour avec leurs tours
En train d’marcher dans leur no man’s land
Y fait frette mais les moutons i’ont toujours d’la laine
À l’ombre i’sont ben i' fait pas trop chaud
Pis si l’soleil frappe trop y’a l’air clim dans leur bureau
Depuis l’contrôle du feu jusqu’à la température
I’ boudent le soleil parce qu’il leur faire la dure
Ça s’voit qu’downtown, les gens veulent pas d’chaleur, mais savoir l’heure
J’croise une cravate pis des talons hauts
J’leur demande c’est quoi leur trip avec leurs tours si hautes
Pis j’comprends que quand i pleut t’aies un parapluie
Mais les lunettes fumées t’en a sûrement pas besoin ici
C’est tellement sombre qu’les lampadaires devraient être ouverts
Genre l’allégorie d’la caverne moderne à l’envers
I’me disent downtown, on s’fait pas d’illusions, mais des millions
Face à une réponse aussi futile et débile
J’me dis qu’le monde ici on rien à m’apporter d’utile
Sauf p’t-être un pookie rue SDF coin taudis
M’a lui d’mander qu’est-ce qu’i'aurait pas d’bon à me dire
I’me dit « La vie m’a chié d’ssus chu perdu dans l’fond du trou
Le soleil j’le cherche pu, t’aurais pas quek sous? »
Ça s’voit qu’downtown, produit la misère ça date pas d’hier
Downtown, what the hell is going on downtown?
Tanné d’être là proche du monde ignorant
Comme l’alcool est proche du delirium tremens
Ben beau leur crier « Arrêtez d’travailler, c’est l’été faudrait au moins en profiter »
Mais non i’attendent leur deux semaines de congé
Pis ça ça arrive 'ien que deux fois par année
Fa’que je r’tourne dans un parc respirer du bon air
Pis si jamais i’fait trop chaud i’aura toujours l’ombre des arbres ou d’la p’tite bière
En s’disant qu’downtown c’est la dernière place où j’voudrais être
Downtown, what the is going on downtown?
|
||||
5. |
||||
6. |
Ça part
03:56
|
|||
Ça existe pas l’bonheur
Ou sinon c’t’un concept abstrait
C’est peut-être l’absence de malheur
Ou c’t’éphémère comme l’autre dirait
Si t’es pas ben dans ta tête
Rien à voir avec le spatio-temporel
S’péter la face à Montréal, à New-Orleans ou à Bruxelles
Une fuite ça reste une fuite
Même si t’as 100 000 bonnes raisons
En attendant la suite dans tes idées on reste icitte
Pi on va t’attendre à maison
Ça part en voyage quand ç'a pu rien à faire
Ça part en voyage quand c’trop pêle-mêle dans ses affaires
Ça part en voyage quand ça s’trouve pu dans sa tête
Ça part en voyage quand ça s'sent pu ben
Rendu là qu’est-ce qui va être vraiment changeant
Outre la conception différente du temps
Rendu là qu’est-ce qui va être différent
Est-ce que toutes les cultures cachent le même genre de gens?
Ça part en voyage avec des sacs et des cannages
Ça part en voyages avec du confort malléable
Ça part en voyage avec un budget minimal
Ça part en voyage des fois avec un but moral
L’angoisse te bouffe les entrailles
Et la terre entière te fait chier
Tu sens qu’y’a plus rien qui vaille
Pis c’est toujours la même journée
C’est qui tes vraiEs amiEs
Dis-moi c’est quoi ta lutte
C’est toujours le même mur sur lequel tu t’buttes
Dis-moi c’est quoi ta lutte
C’est qui tes vraiEs amiEs su’l point qu'tu fixes au plafond c’toujours écrit
«Qu’essé que j'crisse icitte? »
Pas l’choix j’cré ben
Quand on s’sent pu rien
Tu veux pas que tous les matins soient pareils
Pas l’choix j’cré ben
Quand on sent pu rien de positif
Les âmes qui sont trop vagues sont perdues dans des bagages
Elles vont voir d’autres images sans s’obliger à être plus sages
Des images de pâturages et d’autres images de carnage
Elles reviendront plus ou moins coupables de vivre dans un monde qui les enrage.
|
||||
7. |
Contr'un
02:00
|
|||
8. |
Moyen-âge
05:09
|
|||
R’garde-les donc même si j’sais qu’on les voit pas
Ça fait longtemps que l’aristocratie porte pu d’couronne
Pis quand qu’ça crève ça s’tappe son honneur din médias
Qui citent « Un grand homme économique mercenaire d’État »
Eux i’ parlent le langue des chiffres
Les chiffres qui vont d’0 à 10
Non arrête à 9 on les aime mieux après ‘a virgule
Leur syntaxe de phrase c’est d’te perdre dans le calcul
Multiplier le coût d’la vie et surtout celui d’la dîme
R’garde les autres c’est eux qui rentrent dans l’jeu
C’est eux-autres qui font qu’tout reste a pas l’choix d’jouer
Employés plein temps à sa seigneurie
I’s’y vouent leurs vies contre un peu d’sécurité
Eux i’ parlent de ci et un peu d’ça
I’essayent le jargon royal mais ça leur fait pas
Fa’que ça essaie un complément su’l’sport, l’art pis l’or
Mais en gros c’est « Quelle météo y fait dehors? »
Dans un donjon tu sais pas quelle météo i' fait dehors
R’garde-nous ben parce qu’on est tout c’qui reste
Pour contrer la nouvelle servitude volontaire
Troubadours sorcières et pilleurs barbares
On vient péter les barreaux d’leur échelle de valeur
Et pis on parle p’t-êt’ un langage poétique
Ou idéologique tant qu’pour eux ça reste pas éthique
D’échanger les condamnés, d’brûler les nobles sur leur bûcher
Et quand même trouver la beauté de fêter un autre point d’fuite
À leur paradis fiscal, au royaume de la bourse
Croyant pieux aux prières en un latin monétaire
À leur régime féodal leur armoiries en croisade
Comme de souverains suzerains qui mènent les devises en guerre
Ça s’voit qu’on est r’tourné au moyen-âge
L’âge de la classe moyenne des pauvres esclaves et des rois
|
||||
9. |
Régicide
04:12
|
|||
10. |
Cataractes
05:18
|
|||
Des voix lui tournent autour, i’es entend seul dans sa démence
I’ s’crée des idées surtout sur tout l’monde pis personne peut l’aider
I' tourne en rond dans sa routine, i’ pleure et rit pour tout et rien
Pis au cabinet du psy i’s’dit qu’c’est lui qui devrait être payé
Faudrait être rémunéré quand on est un aussi bon sujet
Clin d’œil sur un bordel mental
Faut-tu croire qu’y’a rien qui vaille
Faut-tu croire qu’on aime ça quand ça va pas
Les problèmes ont des assises pis coulées dans l’béton
Plus besoin d’se faire d’surprise, plus y’a d’humain plus c’est l’fun
Parc’ qu’on aime ça quand ça va pas
Bonhomme gros bras les oreilles dures, familles toutes croches qui perdurent pas
Deux, trois mères pis la maîtresse, pension vampire, boisson pour le stress
Normal de s’faire crisser là par une autre femme ou par un boss
Les habitudes se logent quoi d’plus ou moins ça en reste là
Fait passer ça pis frappe dans l’tas su’celle qu’y’a ta bague ou l’aut’ cave dans l’bar
Clin d’œil sur un bordel familial …
Encore la lutte des classes, est pas tannée d’nous écœurer
Chaque fois qu’on s'mèle d’la partie la police d’état nous accote din lois
Qui des fois changent les mots des modèles, mais la structure d’servitage sévit
Pour les sans-abris, les employables, ceux qui s’battent pour survivre
Pis ceux qui prennent parti plein d’cash sont pas moins monétairement esclaves
Clin d’œil sur un bordel social…
Je r’garde encore la mappe du monde y’a du troub’ partout des peuples qui s’affrontent
Les frontières, les douanes par avion comme les barreaux d’une drôle de prison
Risk c’est pas si fou comme jeu même que c’est crissement réel
Quand y’a du monde bloqué partout à cause de drapeaux pas pareils
Pendant qu’les gardiens d’la liberté transforment le blé en gaz pour conquérir l’espace
Clin d’œil sur un bordel mondial…
Clin d’œil sur un bordel total
Faut- tu s’fermer les yeux pour être heureux?
|
||||
11. |
Branta Migrantis
04:47
|
Tintamare Montréal, Québec
Un théorème soulignant les particularités multiples d’un groupe de musique courant du prog-‐rock acoustique au post-‐folk réfractaire, sous une formule rythmique effrénée catalysée par des corps conducteurs dansants. Un phénomène largement observable par écoute, dont la scène est le laboratoire ... more
Streaming and Download help
Tintamare recommends:
If you like Tintamare, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp